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Les opérateurs de compétences (OPCO) sont des organismes agréés par l’Etat. Au nombre de onze, ils ont notamment pour mission, d’accompagner les PME pour définir leurs besoins en formation et de financer ces formations.
Chaque OPCO regroupe autour de lui plusieurs branches professionnelles. L’objectif est d’avoir, entre ces différentes branches, une logique de filière et une cohérence de métiers, de compétences, d’enjeux, de formation, de mobilité, de services de proximité et de besoins des entreprises.
Les onze OPCO sont :
Le ministère du Travail a mis en ligne une table de correspondance, qui répertorie toutes les conventions collectives et précise les opérateurs de compétences auxquelles elles sont rattachées. Les entreprises ne relevant d’aucune convention collective doivent se tourner vers l’OPCO dont le champ d’application se rapproche le plus de leur activité.
Les OPCO assurent :
Les entreprises doivent dans tous les cas se tourner vers leur OPCO de référence pour connaître les conditions de prise en charge et les modalités concrètes.
Le plan de développement des compétences recense l’ensemble des actions de formation mises en place par l’employeur pour ses salariés, dont certaines sont obligatoires.
Les formations peuvent être réalisées en situation de travail (FEST), en présentiel ou en tout ou partie à distance.
Tout salarié peut bénéficier d’une action de formation prévue par le plan de développement des compétences de son entreprise.
Le départ en formation est alors assimilé à l’exécution normale de son contrat de travail. Il ne peut pas s’y opposer (sauf cas particuliers) : la demande de l’employeur relève de son pouvoir de direction, ne pas s’y soumettre peut être qualifié de faute professionnelle pouvant justifier, le cas échéant, un licenciement.
Le salarié peut prendre l’initiative de demander à suivre une formation prévue par le plan de développement des compétences de l’entreprise. La loi n’impose aucune procédure : la demande et la réponse sont formulées librement, selon les usages ou les dispositions conventionnelles qui peuvent exister dans l’entreprise.
L’employeur est libre de refuser ou d’accepter. Si l’employeur accepte, le départ en formation du salarié reste assimilé à l’exécution normale du contrat de travail. Ces questions peuvent également être abordées entre l’employeur (ou son représentant) et le salarié, à l’occasion de l’entretien professionnel bisannuel obligatoire.
En tant qu’outil de l’employeur, présentant une programmation à son initiative, le plan peut inclure aussi d’autres types d’actions de professionnalisation, de tutorat, de mise en situation, de parrainages susceptibles de définir la stratégie de l’entreprise en matière de développement des compétences de ses salariés.
Pour les non-salariés (professions libérales, agriculteurs, artisans, commerçants, travailleurs indépendants, etc.) les conditions d’accès à la formation professionnelle continue sont fixées par des règles particulières. Dans le régime général, elles s’appuient sur trois fonds d’assurance formation :
Fonds interprofessionnel de formation des professions libérales (FIF PL) ;
Association de gestion du financement de la formation des chefs d’entreprise (AGEFICE) ;
Fonds d’assurance formation des professions médicales libérales (F.A.P.-P.L.).
Les personnes handicapées peuvent solliciter l’AGEFIPH (Fonds pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées).
Notre équipe est à votre écoute pour mobiliser les organismes et financements nécessaires à l’accomplissement de votre formation dans des conditions financières optimales pouvant aller jusqu’à une prise en charge de 100% de votre formation.